FLORA DELHOMME

Billet complet à retrouver sur le blog AlternativesEconomiques.

Avec les mesures de confinement, les images satellites ont montré nos villes sous un nouveau jour : congestion routière disparue, diminution du bruit et jusqu’à la redécouverte du ciel bleu par les habitants de Pékin. Il semble néanmoins que ce ne fut qu’une parenthèse, et que les niveaux de pollution d’avant confinement seront vite retrouvés.

Dans l’histoire des travaux sur les villes, l’étude de leur rôle dans le changement climatique est récente. Ce champ de recherche s’est d’abord, dans les années 1950, concentré sur les fonctions de la ville pour étudier, par la suite, de plus en plus son fonctionnement (Derycke, 2009). En concentrant les activités humaines et économiques, les aires urbaines sont de véritables machines énergétiques. D’après le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de 2014, elles seraient responsables de 67% à 76% des émissions de CO2. La quantité d’émission de gaz à effet de serre (GES) dépend de multiples facteurs économiques (le revenu moyen du pays, la structure de l’économie), démographiques (la croissance de la population), historiques (l’histoire de son développement urbain). Le GIEC identifie deux principaux contributeurs à la consommation d’énergie : la construction des bâtiments et le système de transport.

Comment les outils économiques permettent-ils de penser l’articulation entre ville et mobilité, et ce afin d’ouvrir des perspectives pour reconnecter les politiques de planification aux dynamiques de la fabrique urbaine, et enfin concevoir une ville moins carbonée.

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